
Quoique toujours sous la menace sismique, Haiti ne dispose pas d’outils nécessaires pour la surveillance des plaques tectoniques.Les autorités ont révélé que 4 sismographes sont dysfonctionnels depuis plusieurs mois. Le dossier a été débattu par les parlementaires, membres de la commission travaux publics du Sénat, préoccupé par l’incapacité de l’Etat de disposer d’informations sur les mouvements des failles traversant le territoire haïtien. Le ministre des travaux publics trans port et communication, Fritz Caillot, a indiqué aux parlementaires que l’insuffisance des ressources financières est la cause de l’arrêt de 4 sismographes. Un seul sismographe à Juvénat ( Pétion ville) est toujours opérationnel, a regretté le directeur général du ministère des travaux publics. Les fonds disponibles sont insuffisants pour obtenir l’accès à l’internet, dit-il admettant que l’Etat ne dispose pas d’outils pour détecter une intensification des activités sismiques préalable à un séisme de forte intensité. Dans le budget 2017-2018, 7 millions de gourdes sont alloués au Bureau des Mines et de l’Energie (BME) pour la surveillance sismique.Le directeur du BME a promis de rechercher l’aide nécessaire pour remettre en marche les 4 sismographes à l’arrêt. Le président de la commission travaux publics, Hervé Foucand, a insisté sur la nécessité d’adopter des dispositions pour empêcher l’arrêt des sismographes. Au cours des derniers mois les résidents de Carrefour et Gressier avaient fait état de secousses telluriques de moyenne intensité. Les experts ont révélé q’outre les deux failles connues, une troisième, celle de Léogane, doit être considérée comme importante.Cette faille qui a accumulée beaucoup d’énergie a été à l’origine du violent séisme du 12 janvier 2010. LLM / radio Métropole Haïti