
Le président de l’Association des industries d’Haïti appelle le gouvernement à mettre en place au plus vite le dispositif d’accompagnement promis aux ouvriers de la sous-traitance. Georges Sassine estime qu’une augmentation du salaire minimum supérieure à celle prescrite par le conseil supérieur du salaire dans son rapport serait nuisible au pays et au secteur de la sous-traitance. Il demande aux ouvriers d’entamer un dialogue réel tenant compte des problèmes des uns et des autres. De son coté, le représentant du secteur patronal au Conseil Supérieur du Salaire Hugo Elien, appelle les manifestants à la raison. Selon lui la fixation d’un salaire minimum quotidien de 800 gourdes pour les ouvriers signifierait la mort de la sous-traitance en Haïti. Hugo Elien a rappelé que le secteur textile est le seul en Haïti à respecter le salaire minimum, tout en ajoutant que la plupart des employés de la sous-traitance touche plus que le minimum qui lui est garantit. EJ/Radio Métropole Haïti