
Le Ministre de la Planification et de la Coopération Externe, Yves Germain Joseph, a admis en début de semaine que la croissance économique souhaitée pour l’année fiscale 2014-2015 n’a pas été atteint. » Il n’y aura pas de croissance économique ni une réduction substantielle de la pauvreté, si les investissements publics ne se font pas dans un cadre rationnel, a dit le ministre Joseph insistant sur la nécessité d’avoir une croissance économique plus forte. Un expert du Fonds monétaire international (FMI), Christopher Walker, avait indiqué la semaine écoulée que la croissance économique devrait se situer entre 1 et 2 % pour l’exercice cet exercice fiscale qui prend fin le 30 septembre. En dépit des dépenses d’investissement considérables et continuellement en hausse, nous constatons que la croissance tant espéré n’est pas au rendez-vous, a insisté le ministre Joseph faisant référence aux efforts du gouvernement notamment dans le domaine des infrastructures.Il soutient que selon les premières analyses le problème serait lié au choix des projets qui sont souvent à caractères récurrents et non générateurs de croissance. Selon le ministre de la planification l’efficacité des dépenses d’investissements, passent par l’élaboration et la mise en œuvre de projets bien élaborés et pour lesquels une » analyse couts-bénéfices, » a été réalisée. LLM / radio Métropole Haïti