Le CEP est confronté à des contraintes financières

Les contraintes financières du Conseil Electoral Provisoire (CEP) peuvent empêcher la mise en place de la machine électorale, prévient le conseiller électoral, Néhémie Joseph. Il tire la sonnette d’alarme arguant que l’organisme électoral ne dispose plus d’un centime.Nous n’avions pas pu répondre à une invitation de l’organisme électoral mexicain, confie M. Joseph révélant que les frais de fonctionnement régulier sont épuisés. Interrogé sur l’utilisation des 689 millions de gourdes alloués récemment par le gouvernement, M. Joseph a fait valoir que 75 % du montant (600 millions) ont été déposés dans le fonds fiduciaire géré par le PNUD.Le CEP n’a pas accès à ces montants dédiés uniquement pour les opérations électorales. Préoccupé par cette pénurie de ressources financières, M. Joseph a prévenu que les fonds de l’ancien budget ne pourront pas répondre aux exigences actuelles.L’ancien budget était alloué à un CEP qui ne fonctionnait pas dit-il expliquant qu’aujourd’hui des fonds doivent être mobilisés pour remettre en branle la machine électorale.Il faut rééquiper les Bureaux Electoraux Départementaux et communaux (BED et BEC) et payer les salaires des nouveaux employés, a-t-il laissé entendre. Les conseillers électoraux avaient soumis un budget de 900 millions de gourdes au Parlement.Cependant M. Joseph déplore que les législateurs avaient au cours des deux dernières années refusé de voter le budget indispensable pour la réalisation des élections municipales et législatives. Les conseillers électoraux s’activent à la mise en place de la machine électorale en attendant que le cadre légal soit soumis par les autorités.Selon M. Joseph cette stratégie doit permettre de réaliser le scrutin dans les 90 jours après la publication de la loi électorale. LLM / radio Métropole Haïti

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