Trois enquêtes ont été ouvertes afin de faire la lumière sur le viol d’une jeune fille de 18 ans par un casque bleu de la mission des nations Unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) le samedi 14 septembre 2013. Woodline Louis avait porté plainte auprès des autorités policières de Léogane le lendemain de l’incident. Le juge de paix suppléant de Léogane, Wilfranche Lavache, avait délivré une ordonnance à la jeune fille afin qu’elle puisse obtenir un certificat médical.La victime affirme avoir été violée et sodomisée par le casque sri-lankais, Kelly Danouchka. Le document, que délivreront les responsables de l’hôpital de Petit Goave, constituera un élément dans le dossier légal afin que les autorités judiciaires puissent lancer d’éventuelles poursuites contre le casque bleu. Entre temps les responsables de la Mission Onusienne ont diligenté une enquête sur l’incident.La porte parole de la Minustah, Sophie Bouteau de Lacombe, n’a pas voulu faire de commentaires sur l’enquête mais a espéré que les résultats seront connus dans le meilleur délai. D’après Mme de Lacombe l’ONU applique une politique de zéro tolérance en ce qui a trait aux agressions sexuelles. Par ailleurs la ministre à la condition féminine, Yanick Mezile, a annoncé que les membres de la direction juridique du ministère ont déjà diligenté une enquête sur l’incident.Elle a une fois de plus réitéré sa volonté d’apporter un appui aux victimes d’agressions sexuelles. L’enquête sur le viol d’une jeune fille a par un casque bleu a débuté alors que les journaux locaux ont rapporté la libération des deux casques bleus uruguayens qui avaient sodomisé un jeune homme, Johny Jean. La porte parole de la mission onusienne a fait valoir que les militaires uruguayens avaient purgé leur peine dans un centre carcéral de leur pays.Ces militaires ne pourront plus intégrer une mission de paix de l’ONU. LLM / radio Métropole Haïti