La communauté internationale préoccupée par la crise préélectorale

Des représentants de la communauté internationale ont eu au cours de ces dernières semaines des séances de travail avec les leaders de l’Exécutif et du Législatif.Le mardi 20 août 2013 les ambassadeurs Sandra Honoré, représentant du secrétaire général de l’ONU et cheffe de la Minustah, Janet Anne Sanderson des États-Unis, Henri-Paul Normandin du Canada et Patrick Nicolosso de la France ont eu des entretiens avec le président de la chambre basse, Tholbert Alexis, notamment autour de la crise préélectorale. Mme Honoré a indiqué aux journalistes à l’issue de la rencontre que la communauté internationale souhaite la  » préservation de la stabilité institutionnelle comme cadre pour promouvoir le développement économique ». A maintes reprises l’opposition parlementaire a dénoncé une velléité du chef de l’Etat de constater la caducité du Sénat en janvier 2014. La cheffe de la Minustah n’a pas voulu faire de commentaires sur le retard dans la mise en branle de la machine électorale, préférant rappeler que la communauté internationale avait appelé à l’organisation des élections avant la fin de cette année.  » Nous allons voir comment les institutions haïtiennes pourront répondre à cet appel « , s’est contenté de dire Mme Honoré qui a réitéré la détermination de la mission onusienne à appuyer les membres du Collège Transitoire du Conseil Electoral Permanent (CTCEP). Les représentants de la communauté internationale ont pu, après leurs rencontres avec le président Michel Martelly, le président du Sénat, Desras Simon Dieuseul et le président de la chambre des députés, Jean Tholbert Alexis, évaluer la position des différents acteurs haïtiens. Le député Tholbert a été très critique estimant que le chef de l’état manque de leadership pour créer les conditions favorables à l’organisation des élections. LLM / radio Métropole Haïti

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