Les autorités policières dénoncent des obstacles dans l’accomplissement de leur tache

Accusées de passivité et mauvaise foi, les autorités policières haïtiennes présentent des arguments pour expliquer la complexité de la lutte contre le banditisme.Le directeur central de la police judiciaire (DCPJ), Godson Orelus, attire l’attention sur des impondérables qui nuisent à l’efficacité des forces de l’ordre. Lors d’une rencontre avec des juristes, M. Orelus a révélé que le refus de nombre de citoyens de témoigner représente un frein à la poursuite d’une enquête.Le haut gradé de la police dit comprendre le comportement de ces citoyens qui redoutent les représailles des criminels qui pourraient être remis en liberté. A ce niveau le chef de la police judiciaire annonce que des dispositions ont été prises pour éviter des relaxes par les forces de l’ordre. Il assure qu’une personne gardée à vue ne pourra recouvrer sa liberté que sur décision du commissaire du gouvernement. D’autre part, les forces de l’ordre déplorent les trop nombreuses libérations d’individus appréhendés dans le cadre de la lutte contre les gangs armés.M. Orelus appelle les juges à œuvrer en vue de regagner la confiance de la population en ce qui concerne la lutte contre les bandits. En outre, il exhorte les acteurs du système judiciaire et les policiers à éviter de souiller les scènes de crime. Des empreintes digitales des criminels pourront être prélevées sur le site, rappelle M. Orelus regrattant toutefois l’absence d’une base de données fiable pour rechercher les criminels. En réaction la doyenne du tribunal de Première instance, Jocelyne Casimir, a exhorté les autorités policières à mieux préparer les rapports.Il faut identifier convenablement les individus appréhendés et respecter les normes en vigueur, insiste Mme Casimir. LLM / radio Métropole Haïti

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