
Près d’un mois après le séisme les hôpitaux ne reçoivent presque plus de grands blessés. Actuellement ils reçoivent principalement et en grand nombre, même plus qu’avant des cas liés à la mauvaise hygiène et la promiscuité des camps de fortune, des infections de toutes sortes, des gastro-entérite, des plaies mal refermées et des gens qui viennent faire vérifier leur blessure et leur plâtre fait à la va-vite les premiers jours. »La première phase, c’était de la traumatologie, des grands blessés, des fractures, des colonnes vertébrales, des grosses plaies, depuis une semaine, on revient à une médecine plus classique » explique Christian Riello, médecin-lieutenant responsable de l’unité de la sécurité civile à l’hôpital de Diquini.Mais, il y aussi des évènements qui viennent redonner un peu d’espoir et de gaité, les accouchements.Beaucoup de personnes ont mal au ventre ou au dos ce qui est pour la plupart du temps signe d’une somatisation de l’angoisse provoquée par la catastrophe et les multiples répliques qui ont suivi.Damien Deluz psychologue de la sécurité civile explique : « il y a une phase de choc et puis une fois que la vie a commencé à reprendre, la pression retombe et il y a beaucoup de stress post-traumatique »N/ Radio Métropole Haïti