Les activités politiques ont repris dans la capitale haïtienne 3 semaines après le violent séisme qui a détruit les principaux sites gouvernementaux et administratifs.Une séance de travail a eu lieu hier entre le Premier Ministre Jean Max Bellerive et les sénateurs au siège provisoire du Parlement à l’académie de Police.La distribution de l’aide humanitaire et un remaniement ministériel ont été abordés au cours de cette rencontre.Dans son intervention le Premier Ministre a admis que les ONG contrôlent la quasi totalité du système de distribution de l’aide humanitaire aux sinistrés.Refusant de critiquer ces humanitaires qui apportent un appui indispensable, le chef du gouvernement haïtien a mis l’accent sur la nécessité d’une meilleure coordination.De leur coté, les sénateurs minoritaires ont préconisé la formation d’un gouvernement de salut public apte selon eux à faire face à l’urgence.Dans le même temps, des chefs de file de plusieurs plateformes politiques ont dénoncé la faiblesse du gouvernement qui n’a pas su réagir promptement après le violent séisme.Les dirigeants de l’Alternative, Plaph, Rasablé, Ansanm nou Fo et Voisinaj entendent formuler des propositions susceptibles de résoudre les problèmes conjoncturels.Il dénoncent les atermoiements des autorités et proposent l’élaboration d’un plan de reconstruction d’Haïti.Par ailleurs, des anciens employés d’entreprises publiques ont manifesté leur colère devant la DCPJ, siège du gouvernement.Se considérant comme des victimes de deux catastrophes, ces ex-employés de l’ONA, APN et Téléco réclament le versement de 36 mois de dédommagement.Le chef de l’Etat a été la principale cible des manifestants qui pour la plupart avaient perdu leur emploi après le départ d’Aristide en 2004.LLM
Reprise de la vie politique à Port-au-Prince
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