Le président de la Fusion des Sociaux Démocrates, Victor Benoît, croit que les leaders politiques doivent consentir des sacrifices et des réaliser des compromis afin de favoriser le départ des sénateurs élus pour deux ans. » Leur départ permettra d’éviter un imbroglio », dit-il rappelant que tous les élus pourraient réclamer une prolongation de mandat. Tout en reconnaissant le principe constitutionnel du renouvellement du tiers du sénat tous les deux ans, M. Benoît croit que l’exécutif et le parlement doivent trouver un compromis pour garantir la stabilité politique. Le président de la Fusion souligne que le dossier est complexe, estimant toutefois que le départ des 10 sénateurs élus pour deux ans ne devrait pas en principe entraîner un disfonctionnement du grand corps. » En terme politique des gens pourraient facilement infirmer le quorum quand l’assemblée comptera 19 membres « , admet-il souhaitant que les sénateurs s’engagent à faire leur travail. » Le vote de la loi électorale est un enjeu majeur », fait remarquer M. Benoît qui craint une nouvelle crise. Intervenant à la rubrique » Invité du jour » de radio Métropole, M. Benoît s’est déclaré préoccupé par la misère de la population.Selon lui la stabilité politique ne doit pas servir de prétexte pour accepter les erreurs. » Il faut rechercher l’intérêt de la majorité de la population », lance t-il précisant que stabilité politique ne signifie pas stérilité. De l’avis du président de la Fusion, plusieurs secteurs doivent intervenir dans un effort national contre la cherté de la vie. » Aucun secteur n’ a le droit d’agir de manière isolé », martèle t-il appelant à des rencontres entre le gouvernement et les organisations patronales et syndicales en vue de définir une politique économique et sociale. Tout en admettant que le problème est grave, Victor Benoît soutient qu’il faut adopter également des solutions d’urgence.Il préconise la création d’emploi et le renforcement de la production nationale comme solution à la vie chère tout en souhaitant le rétablissement des cantines populaires.
Victor Benoît réclame des solutions consensuelles aux problèmes politiques et économiques
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