Les conseillers électoraux désirent parachever leur travail, en organisant les élections indirectes prévues par le décret de mai 2005.Réagissant à la proposition de mise au rancart, formulée par les partis au pouvoir, les conseillers électoraux soutiennent que les menaces dont ils sont l’objet sont les résultats de leurs recommandations pour l’organisation d’élections sénatoriales partielles. » Jusqu’à date le CEP a organisé, depuis avril 2006, toute la série d’élections ayant abouti à l’élection d’un président légitime, d’un sénat de 30 membres, d’une chambre des députés de 99 élus, de 140 cartels de mairie, de 570 cartels de Conseil d’Administration des Sections Communales (Casec), de 4901 membres d’assemblée des Sections Communales (Asec) et de 487 délégués de villes », indique le communiqué. » Nous avions soumis en mai 2007 au gouvernement un avant projet de loi pour la tenue des élections indirectes « , précisent les responsables du CEP.Les conseillers électoraux, à l’exception des trois contestataires ( Pierre Richard Duchemin, Gerson Richemé et Patrick Fequiere), regrettent que les dissensions internes du CEP soient utilisées pour déclarer l’organisme inapte à organiser les prochaines joutes..Dans ce communiqué, les conseillers électoraux revendiquent les privilèges accordés par la constitution en ce qui a trait aux poursuites légales.De plus ils estiment avoir réalisé un travail important pour la nation en dépit des nombreuses difficultés rencontrées. » Nous ne revendiquons pas une quelconque gloire mais nous voulons clamer ce qu’est notre mission, ce que nous avons réalisé, avec un légitime fierté d’avoir contribué à la mise en place d’importantes institutions de l’état devant garantir le fonctionnement d’un état de droit et démocratique », ajoute t-ils.Une majorité de Port-au-Princiens désapprouvent la résolution des partis au pouvoir de mettre au rancart l’actuel CEP.Dans un micro-trottoir réalisé hier, seuls deux des 13 personnes interrogées apportent leur appui à la démarche du gouvernement.
Les conseillers électoraux toujours disposés à organiser les prochaines joutes
Publicité