Joël Boutroue estime qu’il faut poursuivre les efforts en vue de la stabilisation d’Haïti

Le coordonnateur humanitaire de l’ONU et chef adjoint de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (Minustah), Joël Boutroue, appelle à la poursuite des efforts visant au renforcement des institutions haïtiennes telles la police et la justice. Il croit que la communauté internationale et le gouvernement haïtien doivent dans le même temps multiplier les actions qui ont un impact direct sur la population.M. Boutroue espère que les rivalités politiques n’empêcheront pas la poursuite des efforts pour la relance de l’économie. Le coordonnateur du système des nations Unies en Haïti croit que l’ONU apporte une aide significative au gouvernement haïtien dans les différents domaines d’activités. » Le PNUD collabore avec le ministère de la Planification, La FAO avec le ministère de l’Agriculture, l’OMS avec le ministère de la santé et l’Unicef avec le ministère des affaires sociales « , explique t-il. Tout en admettant que le gouvernement est le partenaire privilégié du système des nations unies M. Boutroue fait part de son intention de renforcer la coopération avec la société civile haïtienne. » Il faut un consensus entre le gouvernement, la société civile et la communauté internationale pour favoriser le progrès », dit-il.Il soutient que le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) supporte le forum citoyen, regroupement d’organisations qui formulent des propositions sur la réforme judiciaire.Intervenant à la rubrique  » Invité du jour » de radio Métropole, le coordonnateur humanitaire de l’ONU en Haïti a indiqué que les principales priorités sont le renforcement de l’état de droit ( reforme de la justice et de la police), la décentralisation, la protection de l’environnement et la création d’un climat propice aux investissements. Interrogé sur la lutte contre la corruption qui est l’une des priorités du gouvernement Alexis, Joël Boutroue a tenu à renouveler l’appui de la Minustah à cette initiative. Il déclare que cette lutte est très complexe parce que l’état haïtien est historiquement faible. » Les gens font peu de cas de la loi et certaines personnes sont surprises parce que l’état veut faire respecter la loi », ajoute t-il.