Le réseau électrique et l’école des infirmières endommagés par le tremblement de terre du mercredi 11 mai

L’Electricité d’Haïti (EDH) dresse un bilan partiel des dégâts provoqués par le tremblement de terre dans la soirée du mercredi 11 mai 2005 sur son réseau à Port-au-Prince. Un rapport préliminaire évalue les dommages à plus de 100 mille dollars américains. L’information est révélée à Radio Métropole par le directeur du réseau de la compagnie nationale d’électricité, Jean Yves Fleurant. Le technicien a indiqué que des pylônes situés dans le quartier dénommé Turgeau ont été cassés. Des dégâts importants ont été également enregistrés à la sous-station située à l’Avenue N. Cette mini-centrale alimente une bonne partie de la capitale qui a été privée d’électricité, le jeudi 12 mai. D’un autre côté, l’ingénieur Jean Yves Fleurant dénonce la poursuite des interventions irrégulières sur le réseau. Cette situation fragilise les installations de la compagnie nationale d’électricité affectées par les prises clandestines. Le tremblement de terre de mercredi n’a pas seulement affecté le réseau de l’EDH. La forte secousse enregistrée dans la capitale a sérieusement endommagé l’Ecole Nationale d’Infirmières. La directrice et les étudiantes sont très inquiètes pour leur sécurité car, le bâtiment ne tient plus debout. Le bâtiment de l’Ecole Nationale d’Infirmières, vieux de 41 ans, présente à l’intérieur, l’image d’un édifice délabré. Le tremblement de terre a totalement fissuré les murs de l’établissement. L’escalier qui mène au premier étage est fendu sur les côtés par la secousse sismique. L’un des plafonds de l’Ecole Nationale d’Infirmières est également affecté par le séisme. Les étudiantes en sciences infirmières se disent alarmées par cette épée de Damoclès suspendue sur leurs têtes. Elles redoutent l’effondrement du bâtiment dans les jours à venir. Jusqu’à présent, l’Ecole Nationale d’Infirmières est dans l’attente de la visite d’un ingénieur qui sera dépêché par le ministère de la santé publique pour évaluer les dégâts.