Les risques d’épidémie demeurent dans la région des Gonaïves, estime le ministre haïtien de la santé

« Des mesures sont adoptées pour assassinir la ville des Gonaïves mais les risques d’épidémie demeurent dans la région », c’est-ce qu’a déclaré le ministre haïtien de la santé après avoir visité la Cité de l’Indépendance, le week-end écoulé. Le docteur Josette Bijou a souligné l’urgente nécessité pour le gouvernement d’avoir à sa disposition un hélicoptère pour atteindre les zones reculées. Le ministre affirme qu’il sera difficile pour le gouvernement de limiter les risques d’épidémie si les problèmes d’ordre logistique ne sont pas résolus. Les autorités ont décidé d’inhumer dans des fosses communes les nombreux cadavres en putréfaction retrouvés dans la ville des Gonaïves et dans les zones avoisinantes pour limiter les risques d’épidémie. Mais, des jounalistes sur place ont constaté que des riverains brûlaient eux-mêmes les cadavres retrouvés dans leur environnement immédiat. De l’avis de certains spécialiste cette pratique est dangereuse pour la santé de la population. Des institutions de santé présentes aux Gonaïves se préoccupent surtout des risques d’épidémie potentiels après consommation de l’eau des puits qui pourraient avoir été contaminés par les latrines. Des appels sont lancés à l’endroit des autorités pour une campagne de vaccination d’urgence afin d’éviter la propagation de certaines maladies infectieuses dans la Cité de l’indépendance. Le premier ministre haïtien, Gérard Latortue, souhaite l’évacuation par quartiers des populations victimes. Ce qui devrait favoriser les opérations d’assainissement de la ville et limiter ainsi les risques d’épidémie.

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