Rencontre en Haïti des ministres de la défense du Brésil, de l’Argentine, du Chili et de l’Uruguay

Haïti accueille, le mercredi 7 juillet 2004, la visite des ministres de la défense de quatre (4) pays latino-américains qui participent à la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTHA). Les ministres de la défense du Brésil, de l’Argentine, du Chili et de l’Uruguay doivent évaluer le processus de déploiement de leurs troupes sur le terrain. Dans une interview exclusive accordée à Radio Métropole, le commandant de la MINUSTAH a salué cette initiative. Le général Augusto Héléno Pereira estime que la MINUSTAH a bien démarré sa mission en Haïti. De son côté, le chef de la police civile de l’ONU en Haïti annonce que le déploiement des policiers internationaux se fera progressivement dans le pays. Le Super Intendant Adilio Custodio qui était l’invité de l’émission « Rencontre » sur Radio Métropole, le dimanche 4 juillet, a précisé que des policiers de différentes régions du monde participeront à cette opération des Nations Unies en faveur de la Police Nationale d’Haïti (PNH). L’Espagne a décidé, le vendredi 2 juillet, de déployer de 110 gardes civils. La veille, le ministre de la défense, Jose Bono, avait posé comme condition la garantie de l’autonomie tactique et opérationnelle du contingent espagnol. De son côté, le secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, en visite à Bucarest, le 1er juillet, a appelé la Roumanie à déployer des troupes en Haïti. Pour sa part, le Pérou annonce l’envoi de 60 soldats en Haïti en décembre. La France a mis fin, le mercredi 30 juin , à l’opération « Carbet » en Haïti avec le départ du général Henry Clément-Bollée.1200 soldats français étaient déployés au lendemain du départ en exil de M.Aristide, le 29 février. Des militaires français, canadien, américain et chilien composaient la Force Multinationale qui a cédé la place à la MINUSTHA, le 25 juin.

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