Quatre (4) grands journaux étrangers , le Figaro , Le Monde , Wall Street Journal et Miami Herald, viennent de publier des articles sur les activités de l’ancien président dans ce domaine. Le journal « Le Monde » annonce la révocation du visa américain de M. Aristide pendant que le Wall Street Journal fait pat de l’entrée en scène de la justice des Etats-Unis dans le dossier. Information corroborée par le Miami Herald. Dans un article publié,le vendredi 2 avril 2004,le très puissant Wall Street Journal évoque clairement la possibilité d’une inculpation formelle de l’ancien président Aristide pour trafic de stupéfiants. Coïncidence ou non !Le journal Le Monde vient de révéler que le visa américain de Jean Bertrand Aristide a été révoqué. Des magistrats américains ont confié au Wall Street Journal qu’ils enquêtent très sérieusement sur les accusations relatives aux centaines de millions de dollars qu’aurait reçu Aristide pour permettre aux trafiquants d’introduire la drogue sur le territoire des Etats-Unis. Des officiels en Floride et à Washington ont fait savoir au Miami Herald qu’ils enquêtaient sur les informations selon lesquelles l’épouse d’Aristide , Mildred, et ses proches auraient en dépôt environ 250 millions de dollars américains dans des banques européennes. Des juges américains notent que le processus d’inculpation pourrait prendre des mois mais ceci a gagné en momentum depuis le départ d’Aristide tout en rappelant qu’au moins un trafiquant a fourni des détails sur l’implication de l’ancien chef d’Etat dans le trafic de la drogue. L’avocat d’Aristide à Miami,Ira Kurzban,a vigoureusement rejeté ces accusations portées contre son client.Pour sa part,le représentant Charles Rangel,un allié de l’ancien président,estime que ces informations font partie d’une campagne anti-Aristide. Des officiels américains cités par le Wall Street Journal ont admis que des facteurs politiques ont joué dans le cas des charges retenues contre Aristide sur le terrain de la drogue au regard des informations communiquées par les trafiquants.Des membres du Service d’Intelligence des Etats-Unis notent que Mr Aristide a fermé les yeux sur l’argent de la drogue des narco-trafiquants dont bénéficiait son mouvement politique Fanmi Lavalas. Dans cet article,le Wall Street Journal note qu’avant le départ d’Aristide,le 29 février dernier,il serait difficile de le poursuivre , selon les lois internationales, tout en soulignant que le contexte politique a changé en tenant compte des déclarations faites par Aristide sur son éviction du pouvoir par les américains.Toujours, selon le Wall Street Journal, des officiels américains de haut rang parlent clairement de la possibilité d’inculper l’ancien président haïtien. Des agents américains de la DEA évoquent également l’affaire des 350 mille dollars américains découverts par des pillards dans une cache de la résidence privée de Jean Bertrand Aristide à Tabarre.Selon des agents américains interrogés par le Wall Street Journal,cette somme collossale qui était inutilisable pourrait faire partie des opérations de paiement d’Aristide par les narco-trafiquants. Les officiels américains précisent que la question des témoins à charge contre Aristide pourrait constituer un obstacle dans le cadre de son éventuelle inculpation.Ils ont toutefois cité le cas du trafiquant Jacques Kétant.Ce dernier a présenté Aristide comme un bébé qui a faim :<>,a confié Jacques Kétant aux juges de Miami,selon son avocat.Jacques Kétant confie avoir rencontré Aristide en 1998 à qui il payait 500 mille dollars américains par mois pour utiliser la route 9 construite par les américains comme piste d’atterrissage pour ses avions qui acheminaient la drogue en Haïti.Jacques Kétant annonce aussi avoir versé des centaines de milliers de dollars au parti ‘’Fanmi Lavalas,à la Fondation Aristide pour la Démocratie’’ et à des hauts gradés de la Police Nationale. L’avocat d’Aristide,Ira Kurzban,affirme que l’ancien président n’a jamais rencontré des trafiquants de drogue ni entreprendre des affaires avec eux.Jean Bertrand Aristide n’est pas en possession de l’argent de la drogue,il n’a pas d’argent,souligne Ira Kurzban. Dans un article publié,le 28 mars,le quotidien français ,Le Figaro, a estimé la fortune personnelle d’Aristide à 800 millions de dollars américains.
L’étau se resserre autour de Jean Bertrand Aristide concernant les conséquences de son implication éventuelle dans le trafic de la drogue
Publicité