Le ministère de la santé publique interdit la vente de médicaments dans les rues

Le ministre de la santé, Henri Claude Voltaire , annonce des mesures contre les vendeurs de médicaments ambulants dès le mois d’octobre . Le dirigeant du MSPP soutient que la santé de la population est menacée par la commercialisation des produits pharmaceutiques en dehors des normes de sécurité ( conditions de stockage , durée d’exploitation). Henri Claude Voltaire ajoute que l’Etat va se pencher sur la situation des agences qui livrent sur le marché ces produits aux charlatans et menace de les priver de licence d’exploitation. Les vendeurs de médicaments dans les rues font un accueil mitigé à la décision du ministère de la santé. Tout en admenttant l’utilité d’une telle disposition , ils font remarquer à l’Etat qu’ils ne sont pas les seuls impliqués dans la commercialisation des produits pharmaceutiques . D’un autre côté , ils affirment qu’ils accordent beaucoup d’importance à la santé de la clientèle. « Au moment de l’achat des médicaments, nous avons à coeur de toujours vérifier la date d’expiration. Nous aimons la vie, nous devons tout aussi bien protéger la santé des autres » , assurent des vendeurs qui se disent prêts à recevoir la visite des agents du MSPP. « Il s’agit d’une bonne décision car la santé de la population doit être garantie », poursuivent-ils. Mais, certains marchands ne sont aussi enthousiastes que leurs pairs. Ils se demandent s’il n’y a pas anguille sous roche avec cette mesure du Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP). « L’Etat ne cherche-t-il pas à favoriser un groupe de commerçants au détriment des petits marchands », s’interrogent ce groupe de vendeurs très sceptiques. Avec cette disposition, les responsables cherchent à améliorer l’état de la santé de la population, selon le plan stratégique du MSPP. Dans les rues comme dans les marchés publics, il est pratiquement impossible de ne pas rencontrer un marchand de médicaments. Ceci peut s’expliquer par plusieurs raisons, mais la principale demeure la survie dans une économie moribonde .

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