Les associations de journalistes protestent contre le traitement infligé, le mardi 8 juillet 2003 , à des membres de la corporation à Jérémie par des policiers affectés à la sécurité de Jean Claude Jean Baptiste, ancien directeur général a.i. de la Police Nationale d’Haïti (PNH). En réaction, les correspondants de Presse de Jérémie brutlisés par les agents de sécurité du conseiller du président Jean Bertrand Aristide et ancien chef a.i. de la PNH décident de boycotter des informations relatives à Fanmi Lavalas, le parti au Pouvoir. L’Association des Jounalistes Haïtiens (AJH) proteste également contre les agissements des agents de sécurité de Jean Claude Jean Baptiste qui ont agressé des correspondants de presse à Jérémie suite à une réunion du parti Lavalas dans la ville. L’AJH se montre aussi préoccupée par les menaces qui pèsent sur l’équipe des journalistes à Mirebalais. « Ce comportement de la part des policiers affectés à la sécurité de l’ancien chef a.i. de la Police Nationale est inacceptable », a déclaré le secrétaire général de l’AJH, Guyler C. Delva. M. Delva annonce que son organisation fera tout ce qui est possible, dans le respect des lois de la République, pour que les auteurs de cette agression soient sanctionnés pour éviter la répétition de ces actes « barbares ». L’Association des Journalistes Haïtiens dit prendre note de la multiplication des violations des droits des journalistes à travers le pays. A date, les assassins des journalistes Jean Léopold Dominique et Brignol Lindor courent les rues et rien n’est fait pour permettre aux familles des victimes d’obtenir justice. En outre, un nombre important de journalistes persécutés ont dû laisser le pays pour éviter d’être la proie de « chimères Lavalas ».
Des correspondants de presse malmenés à Jérémie par des policiers, les associations de journalistes protestent
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