Les partis de l’Opposition rejettent l’appel au dialogue du président Jean Bertrand Aristide

L’Union Patriotique (UP), par la voix de Claire Lydie Parent , rejette cet appel au dialogue lancé par le Président de la République , Jean Bertrand Aristide. Selon les dirigeants de l’UP, le chef de l’Etat cherche à tromper l’Opposition et la Société Civile. « Nous sommes habitués avec ces déclarations du président du 26 novembre qui cherche à tromper l’Opposition et la Communauté internationale », a laissé entendre Madame Claire Lydie Parent. L’ancien maire de Pétion-ville fait remarquer que Lavalas ne respecte jamais ses engagements. « Comment faire confiance à un gouvernement qui ne fait que tromper son peuple », s’interroge-t-elle. « Loin d’améliorer les conditions de vie du peuple haïtien, comme promis, le régime en place à contribuer à la détérioration de la situation générale du pays », déplore Madame Lydie Parent. L’Initiative de la Société Civile doute également de la sincérité du nouvel appel au dialogue lancé par le chef de l’Etat, Jean Bertrand Aristide. Le directeur exécutif de l’ISC, Rosny Desroches , affirme qu’il est temps que M. Aristide passe de la parole aux actes. Le professeur Desroches note que le régime est bien imbu des mesures à adopter pour favoriser une sortie de crise par la voie du dialogue . Le Président haïtien, Jean Bertrand Aristide, a lancé, le vendredi 4 juillet 2003, un nouvel appel au dialogue à l’endroit de l’Opposition et de la Société Civile pour favoriser une issue à la crise à quelques mois de la célébration de l’Indépendance d’Haïti, le 1er janvier 2004. Le chef de l’Etat a tenu ces propos à son retour en Haïti de la rencontre du CARICOM, à la Jamaïque. Jean Bertrand Aristide a parlé, à nouveau , de dialogue « franc et sincère » et a souhaité l’unité entre les haïtiens dans la perspective de 2004. Le président Aristide dit croire que cette union est aujourd’hui indispensable pour le déblocage de la situation politique.

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