Un parlementaire Lavalas réclame justice pour son frère assassiné par des proches du Pouvoir

Le sénateur Lavalas Yvon Feuillé dénonce l’ordonnance rendue par le juge d’instruction en charge de l’enquête sur l’assassinat de son frère , le député Jean Hubert Feuillé ,en octobre 1995 . Le parlementaire du 21 mai annonce qu’il va faire appel de la décision du magistrat pour que justice soit rendue à l’ancien parlementaire tué par balle , à Turgeau ( Port-au-Prince). Dans une déclaration à la presse, le lundi 12 mai 2003, Yvon Feuillé critique des vices de forme dans le document sur des questions essentielles telles l’identification d’un des présumés auteurs et le témoignage de la partie civile . En ce sens , le sénateur du Sud-Est révèle que le juge instructeur a pointé l’ex-député Benoit Laguerre et un ancien ministre de l’intérieur et de la défense dans le meutre . Cet ex-ministre Lavalas qui n’a pas été identifié dans l’ordonnance est l’ancien général Wilthan Lhérisson , affirme Yvon Feuillé. Le parlementaire croit savoir qu’un conflit terrien serait à la base du malentendu entre les deux( 2) hommes. De plus , M. Feuillé précise que son frère s’était fait des ennemis parce que , d’une part , il était en faveur de la récupération des 3 ans passés en exil par le président Aristide et d’autre part, il enquêtait sur des gens au sein du pouvoir qui donnaient des coups bas au Chef de l’Etat. D’un autre côté, le sénateur Lavalas critique le juge d’instruction qui ne l’a à aucun moment pour entendre sa plainte . Yvon Feuillé note également que le magistrat n’a pas auditionné l’ex-député Gabriel Fortuné qui a été également victime lors de l’attentat . M. Feuillé indique que M. Fortuné a refusé à deux (2) reprises de répondre à une convocation mais soutient que la justice peut le contraindre à collaborer. Gabriel Fortuné , aujourd’hui responsable de l’Opposition dans le Sud, a été grièvement blessé lors de cette attaque. A l’époque , dans des interviews accordées à la presse, il avait indiqué que les auteurs du meurtre de son collègue, Jean Hubert Feuillé ,ancien garde du corps du Président Aristide ,devaient être recherchés au Palais National.

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