Les appels en faveur de la libération de la dirigeante de l’organisation « Fanm Solèy Leve » se poursuivent . Parallèlement, la version des faits présentée par la police est de plus en plus contestée. Un groupe de jeunes habitant le village “ La Paix” dément les accusations portées par la Police contre Carline Simon . Ces jeunes qui affirment avoir été témoin de l’incident déroulé non loin de Cité Soleil, le dimanche 9 mars 2003, indiquent que la responsable de “ Fanm Solèy Leve” n’était pas armée ni ne s’était fait passer pour un missionnaire . Ces jeunes se sont déclarés prêts à témoigner par devant la justice mais disent craindre pour leur sécurité. Pour sa part, l’organisation de défense de droits de l’homme (NCHR) critique la police qui se refuse à exécuter l’ordre de libération de Mme Simon. Yolène Gilles soutient qu’il s’agit d’un complot ourdi contre la militante féministe. La ministre à la condition féminine se montre prudente sur la détention de la dirigeante de l’organisation “ Fanm Solèy Leve “. Ginette Rivière Lubin estime que Carline Simon a droit à la justice si les accusations de possession illégale d’armes à feu portées contre elle sont fausses. De son côté, la responsable du PADHEM (Opposition), Madame Claire Lydie Parent, fustige le comportement du gouvernement Lavalas dans la gestion du dossier Carline Simon . Mme Parent réclame la libération de la dirigeante de “Fanm Solèy Leve”.
La mobilisation en faveur de l’élargissement de Carline Simon continue
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