Avec une démonstration des structures mises en place et de leur efficacité et le rappel des quantités de drogue saisies de 1997 à 2001, le directeur général de l’Administration Générale des Douanes (AGD) , Jean Jacques valentin veut prouver qu’en Haiti, les autorités n’observent pas, passives , la circulation tous azimuts de la drogue sur le territoire national . Le service douanier haitien se solidarise de la communauté douanière mondiale dans la lutte même contre le banditisme et la criminalité transnationale organisée, dit le directeur général des douanes . Harmonisation des rapports entre la douane et la Police Nationale , le service d’immigration ,installation des postes de contrôle routiers aux entrées Nord et Sud de la région métropolitaiane entre autres. Le directeur général de la douane parle même de résultats concrets , en terme de quantité de cocaïne et de marijuana interceptés » de passeurs appréhendés entre 1997 et 2001 » . Mais pas de nouvelles ou moins pas encore de nouvelles à communiquer en ce qui a trait aux quantités de drogue saisies et personnes appréhendées au cours de la période de 2001 à 2002 . De plus , une fois la drogue saisie , la mission de la douane s’arrête , aucun suivi , confie Jean Jacques Valentin, directeur général de l’administration des douanes qui se dédouane apparemment de l’utilisation faite par la police de la drogue confisquée. Pour sa part , le directeur général de l’Autorité Aéroportuaire Nationale (AAN) , Adler Edma, se félicite des dispositions prises par son administration en vue de faciliter la cohabitation entre la douane et l’aéroport dans la lutte conre le terrosrisme et le trafic de la drogue . Des espaces ou installations aménagés à l’aérogare passagers et aux aéogares de fret pour accommoder les services douaniers , un programme de sûreté conformément à la norme 4. 1 de l’annexe 17 de la convention relative à l’aviation civile élaboré depuis janvier 2000 .Adler Edma se réjouit en terme de sécurité à l’aéroport international de Port-au-Prince . Par cette série de conférences autour de la drogue , notent plus d’un ,le gouvernement entend démentir les Etats Unis qui ont fait , il y a quelques jours figurer Haiti sur la liste noire des pays ayant fait peu d’efforts dans la lutte contre le trafic des stupéfiants en Haiti . La déception des autorités haitiennes a été exprimée , il y a une semaine, par le coordonnateur national de la commission de la lutte contre la drogue ,René Magloire , et le directeur général du ministère de l’intérieur et des collectivités territoriales, Bel Angelot. Ce dernier s’exprimant au nom du gouvernement haitien avait attribué la responsabilité de l’affaiblissement des institutions haitiennes à ce qu’il appelle les sanctions économiques imposées à Haiti .
Lutte contre la drogue :les responsables lavalas continuent de défendre leur bilan
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