L’Organisation des Etats Américains (OEA) redoute que les élections législatives et locales ne puissent avoir lieu au cours de cette année 2003. La Mission Spéciale d’Appui à la Démocratie en Haiti qui soutient que les élections demeurent la seule voie de sortie à la crise s’est toutefois rendue à l’évidence que le scrutin ne pouvait se tenir dans les conditions actuelles . Le chef de la Mission , David Lee, invite le gouvernement à appliquer la Résolution 822 au plus vite. M. Lee est préoccupé. Le représentant de l’OEA en Haiti n’a jamais affiché autant d’inquiétude quant à la situation socio-politique . Elle a empiré dit David Lee au point de tuer les espoirs de l’organisation d’élections en Haiti maintenant. Le diplomate presse tous les acteurs d’agir vite notamment le gouvernement dans le sens de l’application intégrale de la Résolution 822 à laquelle l’OEA reste attachée, a-t-il souligné. Comme engagements à respecter , le canadien cite entre autres la question du désarmement, la création d’un climat de sécurité et la justice aux victimes des évènements du 17 décembre 2001 . A l’instar de la délégation américaine devant l’OEA le mois dernier , le temps presse, rappelle David Lee car ces élections en 2003, souligne le diplomate , représentent le dernier rempart de la Résolution 822 . L’OEA parait redouter énormément la non-tenue de ces joutes . Mais le cas échéant , ne demandez pas au chef de la Mission spéciale une idée de la suite. David Lee sait tout simplement que la situation se dégrade. Le temps presse et il faut commencer à agir, martelle le diplomate . Cette demande est formulée au gouvernement par l’OEA depuis tantôt deux (2) ans mais sans résultats probants jusqu’ici.
La perspective de l’impossibilité de réaliser des élections en 2003 en Haiti inquiète l’OEA
Publicité