Le Président de la République ,Jean Bertrand Aristide ,choisit de ne pas répondre directement à la lettre que lui avait adressé les membres des cinq (5) organisations de la Société Civile sur la sécurité des élections . Dans une correspondance aux représentants des Eglises , du Patronat et des militants des droits humains , dix (10) jours après la lettre du 4 novembre 2002 rédigée par le ministre des affaires étrangères ,Joseph Philippe Antonio , parlant au nom du chef de l’Etat indique que les termes de références de l’assistance technique sollicitée auprès de l’Organisation des Etats Américains (OEA) font l’objet d’intenses sessions de travail entre les deux (2) parties . A date des progrès significatiifs sont enregistrés à la satisfaction évidente du gouvernement , souligne le chef de la diplomatie haitienne . Joseph Philippe Antonio indique que les dispositions convenues sont susceptibles de recréer la confiance et par voie de conséquence , éliminer les derniers obstacles à la communication officielle des noms des personnalités désignées avant le 19 novembre date de la fin du moratoire en cours . Dans cette lettre , M. Antonio – au nom du gouvernement – exhorte la Société Civile à mettre tout son “ poids dans la balance pour encourager les autres parties encore hésitantes (Converence et autres partis non membres de la Convergence ) à désigner leurs représentants avant la fin du moratoire en cours “ . Le ministre des affaires étrangères soutient qu” un Conseil Electoral réunissant les neuf (9) composantes définies est un gage de crédibilité pour tous , de sécurité pour la population et une garantie d’une solution gagnant-gagnant dans l’intérêt de la nation “ . Sur le plan des réparations aux victimes des violences du 17 décembre 2001 , M. Antonio indique que le dossier avance et qu’il reste à “finaliser quelques points de détail avec l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL) » .
Le gouvernement encourage la Société Civile à participer au CEP et lui demande de convaincre les parties réticentes .
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