Respect des droits humains : la PNH sur la sellette

La Police Nationale d’Haiti (PNH) n’a pas la cote auprès des organisations de défense de droits de l’homme . La Plateforme Haitienne des Organisations de Défense des Droits Humains (POHDH) a dressé un bilan catastrophique du comportement de la police durant ces dernies mois. Trois (3) lettres pour désigner les plus grands violateurs des droits humains en Haiti: PNH. Pour ces quatre derniers mois, presque partout où les droits de l’homme sont violés , l’institution policière est impliquée , selon le constat de la Plateforme des Organisations Haitienne de Défense des Droits Humains . Dans plusieurs commissariats , des citoyens sont torturés; dans la rue, le droit à la manifestation est presque banni par les forces spécialisées . De l’avis de la POHDH , les relations police-population ont commençé à se dégrager en 2001 avec l’arrivée d’une nouvelle direction à la tête de la PNH et depuis c’est la débandade, selon Pierre Espérance et Simon St Hubert . De janvier à juin 2002 , la Plateforme dit avoir dénoté au moins trente huit (38) cas de brutalités policières et pour ces derniers mois , la situation ne s’est guère améliorée . La police est de moins en moins professionnelle et les normes sont ignorées ou tout simplement méprisées, déplore la POHDH . Récemment l’inspecteur général en chef de la Police Nationale , Harvel Victor Jean Baptiste , avait critiqué la direction générale de la police pour son laxisme . L’officier supérieur faisait référence à l’absence de suivi à ses recommandations concernant les policiers coupables d’actes répréhensibles . La direction de la PNH est critiquée par les organisations de défense des droits humains et dénoncée par l’inspecteur général en chef de l’institution ,la moralité de l’institution est sérieusement entamée.

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