Les responsables de la Direction Générale des Impôts (D.G.I.) veulent jouer la carte du dialogue avec les directeurs de médias qui récusent des bordereaux de taxation d’office jugés exhorbitants. Le porte-parole de la D.G.I., Murray Lustin Junior, souhaite éviter toute confrontation avec les médias tout en les invitant à contacter la section spécialisée de l’institution. Plus que jamais, la D.G.I. est ouverte au dialogue, selon le porte-parole de cette institution, Murray Lustin Junior. Rappelant la flexibilité de l’administration fiscale, M. Lustin Junior soutient que l’entreprise publique est disposée également à rencontrer les directeurs des médias pour étudier des modalités devant leur permettre de s’acquitter de leurs redevances fiscales. Le montant considéré comme élevé par les patrons de presse remonte à environ trois (3) ans d’arriérés envers le fisc, selon le porte-parole de la D.G.I. Murray Lustin Junior tente d’expliquer que la démarche de l’institution n’est pas liée à la visite du président de la République à la DGI, il y a quelques jours. Dans une note de presse publiée la semaine dernière, l’Association Nationale des Médias Haïtiens (ANMH) a tiré la sonnette d’alarme sur le montant des bordereaux de taxation d’office dans le cadre des opérations de recouvrement. L’ANMH s’est aussi interrogée sur la nature de cette opération de la D.G.I. concernant les médias dans cette conjoncture où des menaces pèsent sur la liberté d’expression. Le porte-parole de la D.G.I. rassure que ces mesures n’ont aucune couleur politique. Interrogé sur le manque de transparence qui entoure l’utilisation des fonds du trésor public par l’administration publique, Murray Lustin Junior renvoie la balle dans le camp du ministère des finances qui est la seule entité chargée d’autoriser le décaissement de fonds pour le compte de l’Etat haïtien.
La D.G.I. se dit prête à rencontrer les directeurs de médias autour de la taxation d’office
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