Accord entre le Pouvoir et les distributeurs de produits pétroliers . Mécontentement des syndicalistes …

Le gouvernement annonce avoir obtenu un compromis avec les distributeurs de produits pétroliers sur la question de la marge de profit à l’issue d’une réunion tenue , le vendredi 17 janvier 2003 . Le secrétaire d’Etat à la communication , Mario Dupuy , indique qu’en lieu et place des deux (2) gourdes réclamées par l’Association Nationale des Distributeurs de Produits Pétroliers (ANADIPP) sur le gallon d’essence , l’Etat lui accorde la moitié . M. Dupuy précise que la gourde supplémentaire accordée aux distributeurs de produits pétroliers n’affectera pas les prix à la pompe. Cette entente a été conclue en présence des représentants de l’Association Professionnelle des Pétroliers (APP) . Contacté par Radio Métropole, le président de l’ANADIPP, Max Romain , se refuse pour l’instant à faire des commentaires . Cette situation met en colère le Mouvement Syndical Haitien qui réclame à tue-tête le retour des prix à la pompe au tarif d’avant le 1er janvier 2003 . Ainsi , les syndicalistes qualifient l’ANADIPP de complice du Pouvoir Lavalas au détriment de la population haitienne . Selon des sources digne de foi , la gourde en surplus donnée par l’Etat à l’ANADIPP va provenir d’un ajustement sur le carburant acheté par le secteur industriel . Parallèlement , le Mouvement Syndical Haitien s’en prend à l’Association des Industries d’Haiti (ADIH) qui aurait accepté de négocier avec le gouvernement sur la question du salaire minimum . Le Mouvement Syndical dit constater que l’ADIH s’empresse de négocier avec le gouvernement en proposant un salaire minimum de 100 gourdes qui représentent aujourd’hui environ deux dollars américains. Dans cette note de presse, le Mouvement Syndical Haitien demande à l’ADIH et à l’ANADIPP d’avoir “ un peu de moralité parce que la génération de travailleurs actuelle n’acceptera pas qu’un autre secteur vienne détruire le rêve du peuple haitien qui est de pouvoir se nourrir , s’instruire et bénéficier des services auxquels il a droit  » . Le Mouvement Syndical conclut son texte en disant à Lavalas et à ses alliés de cesser de dépouiller le peuple haitien , de cesser de l’assassiner économiquement et politiquement .