Les activités étaient réduites mardi à Port-au-Prince , où le grand commerce privé avait fermé ses portes à la suite d’un mot d’ordre de grève générale anti-gouvernemental, a constaté l’AFP. Les banques privées avaient également fermé leurs portes , alors que les banques d’Etat fonctionnaient ainsi que la poste et les télécommunications d’Etat. Le trafic des transports populaire était réduit , mais les marchés populaires étaient ouverts , et le commerce informel , très important à Port-au-Prince , fonctionnait également. La plate-forme des organisations de la société civile , comprenant le patronat , a lancé un mot d’ordre de grève générale , limité à la capitale , de lundi 17h00 à mercredi 05h00 , afin de protester contre des dispositions gouvernementales règlementant les manifestations sur la voie publique , considérées par l’opposition comme caractéristiques d’un « état de siège déguisé ». Alors que la police avait dispersé lundi à l’aide de gaz lacrymogènes, de matraques et de coups de feu tirés en l’air une manifestation d’étudiants réclamant la démission du président Jean Bertrand Aristide , le calme régnait mardi matin. Les membres du parti Lavalas au pouvoir , qui tiennent leur congrès à Port-au-Prince , devaient organiser une manifestation mardi après-midi devant le palais présidentiel ,au centre ville,pour marquer le 13ème anniversaire de la première élection à la présidence de Jean Bertrand Aristide. De leur côté, les étudiants et la Plate-Forme des organisations de la Société Civile ont annoncé, notamment par la voix du coordonnateur du Groupe des ‘’184’’(Société Civile et Patronat), André Apaid ,une manifestation mercredi pour protester contre les dernères mesures gouvernementales et pour réclamer la démission du chef de l’Etat. Port-au-Prince, 16 décembre 2003, AFP.
Activités réduites à Port-au-Prince après un mot d’ordre de grève
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