Les principaux syndicats d’enseignants maintiennent le mot d’ordre de grève de 48 heures à compter du jeudi 16 janvier 2003 dans les établissements scolaires . L’Union Nationale des Normaliens d’Haiti (UNNOH) , la Confédération Nationale des Educateurs Haitiens (CNEH) et le Corps National des Enseignants Haitiens (CONEH) insistent sur la nécessité du changement dans leurs conditions de vie et sur les conséquences désastreuses de l’augmentation spectaculaire des prix du carburant . Le Collectif des Enseignants Indépendants apporte son plein soutien à ce mouvement. Le Collectif des Enseignants souhaite du même coup une vaste mobilisation contre la gestion du régime au pouvoir . Le Ministère de l’Education déplore l’appel à la grève des syndicats d’enseignants pour le jeudi 16 et le vendredi 17 janvier 2003 . Dans un communiqué publié le mardi 14 janvier , le Ministère de l’Education indique n’avoir pas été notifié de cette mesure alors que les autorités se disent « ouvertes au dialogue social » . Le Ministère de l’Education exhorte les syndicats d’enseignants à faire montre de plus de compréhension à l’égard des élèves et de leurs parents qui consentent tant de sacrifices pour subvenir à leurs besoins d’éducation . Le Ministère invite le secteur éducatif à réfléchir aux graves conséquences que risquent d’avoir ces journées de grève sur les résultats des élèves à la fin de l’année scolaire . Concernant les revendications exprimées par les enseignants , le Ministère de l’Education souligne que beaucoup d’efforts ont été consentis par l’Etat pour la régularisation des dossiers des enseignants notamment pour les lettres de nominations et le paiement de certains arriérés de salaire . Sur le dossier des professeurs recrutés pour les classes de philosophie ouvertes cette année dans plusieurs lycées , le Ministère annonce incessamment la finalisation des contrats en cours pour la sortie des chèques .
Arrêt de travail de deux (2) jours dans le secteur éducatif
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