Sandra Honoré, la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en Haïti s’inquiète « des informations selon lesquelles de jeunes étudiants ont été victimes de jets de pierre et d’attaque au gaz lacrymogène au Cap Haïtien ».Mme Honoré fait référence aux incidents survenus lundi dernier au Cap Haïtien, lorsque des individus non encore identifiés ont lancé un gaz toxique non encore formellement identifié dans les lycées Philippe Guerrier et Jean-Baptiste Boukman, provoquant une situation de terreur et de panique. »De tels actes individuels, souligne-t-elle, sont particulièrement inquiétants en ce qu’ils mettent en péril la sécurité de tous et, en l’occurrence, celle de personnes jeunes et innocentes ».C’est bien la première fois en Haïti, sauf erreur, qu’un produit chimique a été utilisé en public par des inconnus, contre des innocents et dans des circonstances aussi troublantes.Plusieurs lycéens en état de choc ou incommodés par le gaz, rapidement transportés à l’hôpital Justinien. Le bilan est encore mal connu. Ce fut une situation de terreur. L’opinion publique nationale s’en est émue. Et s’en émeut encore. Quels en sont les auteurs ? Quels en sont les mobiles ? De quel type de gaz s’agissait-il réellement ? Qui a fourni le produit ? Etait-ce de fabrication artisanale ou non ? Si non, d’où le sort-on ? Si oui, vers quoi ne devrait-on surtout pas se diriger ? Une enquête est en cours, dont on attend des résultats. L’emploi de la terreur à des fins politiques a un nom. Les observateurs de la situation sociopolitique préfèrent le taire. Une façon de conjurer le mauvais sort.HA/Radio Métropole Haïti Crédit photo : MagHaiti
Attaque de lycées au gaz au Cap-Haïtien : une enquête est en cours, dont on attend des résultats
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