Le gouvernement Alexandre/Latortue respire un peu sur le plan financier . Les contribuables, en grand nombre, se sont acquittés de leurs redevances durant le mois d’avril. Résultat : les recettes ont doublé. Les autorités poussent un ouf de soulagement mais le ministre de l’Economie et des Finances , Henri Bazin , croit qu’il fait davantage pour faire marcher l’Etat. Après une période de morosité financière, le gouvernement peut maintenant respirer, le ton est à la reprise. 100% d’augmentation par rapport au mois écoulé en terme de rentrées fiscales. Mais, loin de là, la possibilité de parler de retour à la normalité, , il faut attendre encore un peu , répète le ministre de l’économie et des finances Henri Bazin. Il se réjouit sans pour autant perdre son réalisme. En économiste avisé et conscient des difficultés de l’heure, le ministre des finances courtise la bonne foi du secteur des affaires pour renflouer les caisses publiques. Les recettes publiques pour le mois de mars n’avaient pas dépassé 200 millions de gourdes alors que l’Etat doit faire face à des dépenses mensuelles de plus de 600 millions de gourdes. Les rentrées ont été affectées par les troubles politiques de février d’autant que plusieurs annexes de l’organe de perception avaient subi des dommages. Un nouveau budget a été élaboré face au déficit record laissé par l’Administration Lavalas, plus de 3 milliards de gourdes pour les 4 premiers de l’exercice fiscal 2003-2004. Le gouvernement a sollicité un appui budgétaire de l’international de 100 millions de dollars américains, pour les deux (2) prochains mois . Avec ce discours du grand argentier de la République, il va sans dire que l’administration publique n’est plus à sec comme cela a été le cas suite au départ du régime Lavalas, le 29 février. Les contribuables semblent de plus en plus interessés à passer aux comptoirs de perception de l’Etat sans que pour autant l’ordre des choses évolue dans le pays aux yeux de la population.
Augmentation des recettes publiques pour le mois d’avril
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