Constitution du CEP: des secteurs clé demandent au président de la République de créer un climat de confiance

A environ deux (2) semaines de l’échéance du 4 novembre , le gouvernement semble avoir du pain sur la planche dans la mesure où des secteurs clé dans la mise sur pied de l’institution électorale réclament des garanties avant d’intégrer la machine. Les Eglises ,les organisations de défense de droits humains et le patronat , qui représentent cinq (5) des neuf (9) membres du CEP ont adressé une correspondante conjointe au chef de l’Etat . Selon une source digne de foi, les signataires ont formulé le souhait de la création d’un climat de sécurité favorable au déroulement du processus électoral et sollicite l’élaboration et la mise en application d’un plan de désarmement tel que prévu dans le texte de l’OEA. De plus , les Eglises , le patronat et les militants des droits humains réclament une assistance internationale à la police afin de rassurer les participants au processus électoral. Selon ce qu’a appris Radio Métropole , les secteurs « non politiques » devant être représentés au CEP comptent se prononcer sur la question cette semaine. Outre l’organisation des élections, le prochain CEP sera en charge de la sécurité du processus puisque le texte de l’OEA prévoit que les forces policières dépendront de l’institution électorale. Le compte à rebours a donc commencé pour le Pouvoir Lavalas en ce qui a trait à la formation du Conseil Electoral Provisoire (CEP) au plus tard le 4 novembre 2002 comme prévu par la Résolution 822 de l’Organisation des Etats Américains (OEA).

Publicité