L’Association Nationale des Femmes Victimes des Coopératives (ANFVC) continue de mettre la pression sur le gouvernement en vue d’obtenir l’avance de 50% sur les dédommagements promis par le pouvoir intérimaire. Cette organisation a tenu, le vendredi 18 février 2005, un sit-in devant les locaux de la Primature à Port-au-Prince pour critiquer la passivité du ministère de la justice dans le cadre de ce dossier. La responsable de l’ANFVC, Margareth Fortuné, soutient que le gouvernement intérimaire pratique la politique de deux poids et deux mesures vis-à-vis des victimes du régime déchu.Mme Fortuné cite à titre d’exemple le processus de dédommagement des militaires démobilisés qui a commencé. Les sociétaires victimes de la faillite frauduleuse des coopératives en 2003 réclament l’adoption d’un calendrier de décaissement.
Coopératives : les sociétaires victimes demandent au gouvernement de tenir parole
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