L’Eglise Catholique n’a pas la cote auprès de certains groupes de fidèles. Ces pratiquants s’interrogent sur le laxisme des autorités religieuses alors que la crise politique prend de l’ampleur . Nombreux sont les croyants à dénoncer ce qu’ils appellent la passivité des autorités ecclésiastiques face à la persistance de la crise politique. Plus d’un s’interrogent sur l’attitude des responsables religieux alors que les injustices continuent comme cela a été le cas sous le régime de Jean Claude Duvalier en 1986. Les pratiquants évoquent mille et une raisons qui, selon eux, empêchent aux dirigeants de rassembler le peuple comme ils l’avaient fait par le passé pour changer l’ordre des choses . Parmi ces causes, ils citent l’implication des prêtres dans la politique qui ont de fait laissé de côté leur mission d’impartialité. D’autres membres de l’Eglise Catholique indiquent que la peur et la déception sont aussi à la base de cette démobilisation chez les prêtres. Selon eux, pour sauver leur peau , beaucoup de pasteurs usent de prudence dans leur sermon. Cependant, d’autres fidèles prèfèrent garder le silence arguant qu’ils ne viennent à l’Eglise que pour prier . L’Eglise Catholique est divisée sur la situation politique dans le pays en dépit des notes de la Conférence Episcopale signées par les quatorze évèques . Des prêtres affichent clairement leur appartenance au Pouvoir Lavalas tandis que d’autres ne font pas prier pour critiquer le régime en place qu’ils assimilent à une dictature en gestation .
Crise politique : bon nombre de fidèles s’interrogent sur l’attitude de l’Eglise
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