Le directeur central de la police judiciaire, Michael Lucius, quitte son poste afin dit-il que toute la lumière soit faite sur une enquête de l’appareil judiciaire. Michael Lucius affirme avoir adopté cette position de sagesse pour éviter qu’il » soit un handicap pour le fonctionnement des institutions judiciaires et policières ».Dans ce qui doit être considéré comme l’épilogue de ce conflit, Michael Lucius affirme avoir adressé une lettre au directeur général de la Police afin de demander une nouvelle affectation au sein de la PNH. » Je suis fier d’être un policier et de servir mon pays », déclare Michael Lucius qui réclame justice tout en indiquant n’être pas impliqué dans des actes de banditisme. Au cours d’une conférence de presse hier mardi l’ex directeur central de la police judiciaire a une nouvelle fois présenté des excuses pour ces écarts de langage se déclarant être à la disposition de la justice de son pays.Il affirme avoir demandé une autre affectation afin de trouver une issue à la crise et de permettre aux détenus, incarcérés à la direction centrale de la police judiciaire, de comparaître par devant leurs juges. Michael Lucius indique de plus qu’il n’entend pas fuir le pays tout en disant craindre que ses ennemis tente de l’assassiner.L’ex chef de la DCPJ soutient qu’il n’avait jamais abandonné son poste, et explique qu’il était à son bureau lors de la visite du commissaire du gouvernement à la direction centrale de la police judiciaire jeudi dernier.Il précise qu’il n’y avait aucune agression contre Claudy Gassant lors de la traditionnelle visite du commissaire du gouvernement à la DCPJ. En ce qui concerne le conflit l’opposant au juge Naplat Saintil, Michael Lucius indique qu’il avait été convoqué a plusieurs reprises par le juge d’instruction qui l’avait menacé et insulté.En réaction, le premier ministre Jacques Edouard Alexis se déclare satisfait des décisions de Naplat Saintil et Michael Lucius qui permettront de trouver une solution au conflit.Le chef du gouvernement affirme avoir conseillé aux deux protagonistes de prendre cette décision, et précise que le gouvernement a voulu faire prévaloir la loi. Pour sa part, le bâtonnier de l’ordre des avocats de Port-au-Prince, Gérard Gourgue, affirme que le doyen du tribunal doit designer un autre juge sur le dossier. » La loi stipule quand un juge se déporte il transmet le dossier en état de succession. La police doit retourner les mandats aux cabinets d’instruction qui doit compléter l’instruction de l’affaire ». Le nouveau juge n’est pas obligé de tenir compte des décisions prises par son prédécesseur sur le dossier soutient Gérard Gourgue.
Démission de Michael Lucius du poste de chef de la police judiciaire
Publicité