François Gaillot n’est plus en charge de l’Archidiocèse du Cap-Haitien . Une note de la Nonciature Apostolique a annoncé la nouvelle , le mardi 4 novembre 2003 . La démission de Monseigneur Gaillot a été acceptée par le Pape Jean Paul II qui a nommé l’Evêque de Fort-Liberté, Hubert Constant , président de la Conférence Episcopale , nouveau responsable de l’Archidiocèse de la deuxième ville du pays. Le texte signé par le Nonce Luigi Bonazzi précise que le retrait de François Gaillot s’est fait conformément au Droit Canon en son article 401.1. Cet article traite de l’âge requis pour remettre charge par un responsable de diocèse. Selon le vice-président de la Conférence Episcopale , Monseigneur Guire Poulard , son collègue François Gaillot a atteint l’âge limite de 75 ans pour passer les rênes de l’administration à un prélat beaucoup plus jeune. « C’est la loi de l’Eglise », s’exclame l’Evêque du Sud-Est qui affirme qu’il n’y a aucune autre raison pour expliquer la démission de Monseigneur Gaillot . En janvier 2001 , le nom de Monseigneur Gaillot avait été cité par des OP Lavalas comme membre d’un gouvernement provisoire chargé d’empêcher l’entrée en fonction du Président Jean Bertrand Aristide .L’Evêque s’était dit choqué par les déclarations des partisans de M. Aristide. Depuis, Monseigneur Gaillot n’avait fait aucune déclaration sur la situation politique. L’ancien responsable de l’Archidiocèse du Cap a été pendant longtemps pressenti comme premier cardinal haitien. Il était l’un des chefs de file de la mobilisation au sein de l’Eglise qui a abouti au renversement du Président à vie Jean Claude Duvalier en 1986.
Démission de Monseigneur Gaillot comme Archevêque du Cap
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