Des étudiants de l’ENS pleurent la mort de leur camarade Grégory Saint-Hilaire

Les étudiants de l’École Normale Supérieure de Port-au-Prince (ENS) pleurent la mort de leur camarade Grégory Saint-Hilaire dit « Greg ». Ce dernier était aussi en 2ème année à la faculté de Droit et des Sciences économiques de Port-au-Prince (FDSE). L’étudiant finissant en sciences sociales atteint d’une balle au dos lors d’un mouvement de protestation organisé devant les locaux de l’institution situé à la rue Monseigneur Guilloux, à Port-au-Prince, est décédé des suites de ses blessures. Chassés par des tirs d’armes et à coups de gaz lacrymogène lancés par des policiers de l’Unité de sécurité générale du Palais National (USGPN), les protestataires prenaient refuge à l’intérieur du bâtiment logeant la faculté. L’un des protestataires, l’étudiant finissant Grégory Saint-Hilaire a été touché d’une balle au dos en la circonstance. La victime et ses camarades exigeaient des stages ainsi que leurs lettres de nomination dans le cadre du protocole d’accord signé en 2017 entre le ministère de l’Education nationale et la Formation professionnelle (MENFP) et le décanat de l’École Normale Supérieure (ENS). Quelques heures après avoir été touché, la victime a été transportée sur un « plancher » par ses collègues à l’hôpital de l’Université d’État D’Haïti (HUEH), pour se faire soigner. Souffrant, il n’a trouvé aucun médecin pour pencher sur son cas, selon les déclarations de plusieurs étudiants. Grégory Saint-Hilaire a été par la suite transféré à l’hôpital Bernard Mevs situé à Cité Militaire pour les soins d’urgence. Et, c’est là qu’il a rendu l’âme après avoir franchi la barrière de l’institution sanitaire. Notons qu’un incendie s’était déclaré dans la matinée du 3 octobre 2020 dans les locaux de l’École normale supérieure (ENS), au centre-ville de Port-au-Prince. L’origine de l’incendie demeure pour le moment inconnue, mais l’incident s’est produit au lendemain du meurtre de l’étudiant de l’ENS, Grégory Saint-Hilaire, par un agent de l’Unité de la sécurité générale du palais national (USGPN). L’espace où est logée la bibliothèque de l’institution serait le plus touché par le sinistre, ont indiqué des riverains. Les sapeurs-pompiers ont pu maîtriser le sinistreEJ/Radio Métropole Haïti

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