Des militants des droits humains réclament des sanctions à l’encontre des policiers qui ont torturé Judie C. Roy

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La National Coalition for Human Rights (NCHR) et la Plateforme des Organisations de Défense des Droits Humains (POHDH) appellent à l’adoption de sanctions contre les policiers qui ont torturé l’opposante Judie C. Roy et trois (3) membres de son organisation « REPAREN » suite à leur arrestation , le 14 juillet 2003. Dans une lettre adressée à l’inspecteur général en chef de la police , Evens Sainturné, la NCHR et la POHDH demandent que les policiers fautifs soient identifiés . Les deux (2) organisations exigent également que les policiers auteurs de ces actes de torture soient sanctionnés sur le plan administratif et aussi qu’ils soient déférés par devant les tribunaux . La NCHR et la POHDH croient que dans l’intérêt de la justice et de l’avenir de l’institution policière le comportement de ces policiers doit être reprimé. La NCHR et la POHDH exhorte l’inspecteur général en chef de la police à diligenter une enquête sérieuse sur le dossier de Judie C. Roy et celui des trois (3) autres membres de son organisation, Jeantel Joseph, Chavannes Joseph et Adeler Reveau qui sont toujours détenus au commissariat de Delmas 33 . Parallèlement, le Centre Oecuménique des Droits Humains (CEDH) dénonce le « traitement inqualifiable » infligé à Judie Roy , 39 ans, mère de six (6) enfants et à ses partisans . Dans une lettre ouverte en date du 29 juillet adressée aux autorités , le CEDH demande à l’inspecteur général de la police de mener une enquête rigoureuse sur ces abus avec l’appui de l’office du protecteur du citoyen . L’organisation dirigée par Jean Claude Bajeux en profite pour dénoncer la manipulation par la ministre de la culture , Lilas Desquiron , de l’interview que lui a accordé la détenue Judie C. Roy .

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