Le président du Sénat, Desras Simon Dieuseul, juge qu’il y a une certaine évolution dans la conjoncture avec la formation complète du CEP et l’arrivée de Max Mathurin aux commandes de cet organisme.Je salue l’arrivée de M. Mathurin à la présidence du CEP, déclare M. Desras rappelant que son expérience dans une conjoncture difficile peut être bénéfique aujourd’hui. Il affirme que la présence de M. Mathurin peut apporter plus de crédibilité au processus électoral. Interrogé sur l’influence que le Sénat peut exercer sur le processus électoral, M. Desras a fait remarquer que le Parlement ne peut exercer aucun contrôle sur son représentant qui est maintenant au service de la république. Dans le même temps, les deux blocs politiques au Sénat ont convenu de tenir une séance afin de statuer sur la loi électorale.Cette séance se tiendra le 31 juillet, informe le sénateur Desras rappelant que la dernière convocation avait également avortée. L’entente pour tenir cette séance constitue une avancée mais le président du Sénat, souligne que ceci ne signifie pas que l’amendement sera adopté.Entre temps, l’un des membres du Groupe des 6, Wesner Polycarpe, a indiqué que le groupe n’entend nullement infléchir sa position.Il exige la formation d’un CEP suivant les prescrits de l’article 289 de la constitution. En début de semaine le sénateur Steven Benoît avait invité les sénateurs du Groupe des 6 à assouplir leur position après l’arrivée de Max Mathurin à la présidence du CEP. LLM / radio Métropole Haïti