Le président du Sénat haïtien, Desras Simon Dieuseul, préconise un replâtrage du Conseil Electoral Provisoire (CEP) afin de lancer le processus électoral. Très critique à l’égard des conseillers électoraux actuels, le sénateur Desras croit que ce replâtrage constituera un signal pouvant mettre en confiance les acteurs politiques. Dans sa nouvelle proposition formulée à travers les medias, M. Desras recommande au chef de l’Etat de designer trois nouvelles personnalités crédibles pour représenter l’exécutif. La proposition du président du Sénat ne tient pas compte de l’accord d’El Rancho qu’il considère comme caduque. Il en veut pour preuve le démantèlement du comité de suivi de l’accord. Au moins trois membres de ce comité sont devenus ministre dans le gouvernement Lamothe. L’accord est mort né dit-il rappelant que le dialogue inter haïtien devrait permettre au chef de l’Etat de boucler honorablement son mandat. Il dénonce le comportement du chef de l’Etat qui à maintes reprises a violé l’accord en adoptant des positions unilatérales.Cet accord conduira le chef de l’état à appliquer un autre » E » prioritaire celui désignant l’échec, a martelé M. Desras. Dans sa nouvelle proposition le sénateur Desras souhaite que le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) désigne un nouveau représentant. Le chef de l’Etat a le contrôle du CSPJ il peut les inviter à faire ce changement, dit-il faisant valoir que le CEP n’est ni constitutionnel ni consensuel. La nouvelle proposition du président du Sénat vise un replâtrage en profondeur de l’organisme électoral. Dans le cadre de l’application de l’accord d’El Rancho, seul le juriste Fritzo Canton avait pu intégrer le CEP toujours contesté par le Sénat et l’opposition. LLM / radio Métropole Haïti
Desras Simon Dieuseul prône un vrai replâtrage du CEP
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