La fronde à la Chambre des Députés s’est poursuivie ,le mardi 14 janvier 2003, contre le président Rudy Hériveaux . Les parlementaires de la Chambre Basse n’ont pas apprécié le traitement reservé au secrétaire général , Madelain Fils-Aimé. Le président Hériveaux qui était, hier, le chouchou de la majorité est aujourd’hui l’homme à abattre , même ses défenseurs les plus farouches d’autrefois réclament sa tête . En face de ce bureau , plus d’une quarantaine de parlementaires épousant la cause du secrétaire général de l’institution , Madelain Fils-Aimé , malmené le 23 décembre 2002 au Palais Législatif par des membres du petit personnel. La situation s’est aggravée le 14 janvier avec la décision prise par le président Rudy Hériveaux et le questeur Yves Christalin de procéder au licenciement de M. Fils-Aimé pour abandon de poste . Cette mesure est contestée par un groupe de parlementaires, en tête , le député Simpson Libérus qui , avant de la déchirer en public, a exhibé la correspondance en date du 9 janvier adressée au responsable de l’administration . Le parlementaire de Port-au-Prince accuse son collègue Hériveaux d’avoir orchestré l’opération de bastonnade du secrétaire général . Et plusieurs de ses collègues annoncent que la majorité à la Chambre Basse se propose de nommer le doyen d’âge comme président si son collègue de Trou du Nord /Caracol dont le mandat est arrivé à terme se refuse à organiser des élections . Démission forcée, destitution ou encore organisation d’élections au plus vite , la stratégie reste encore aux mains des insurgés . Pendant ce temps, le parlementaire du 21 mai , Rudy Hériveaux , membre influent du parti au pouvoir , Fanmi Lavalas , n’a pas toujours pas rompu le silence .
Deuxième journée de mobilisation à la Chambre Basse contre le bureau présidé par Rudy Hériveaux
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