Des agents du Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP) exercent un certain contrôle sur les passagers qui débarquent à l’aéroport international de Port-au-Prince. Cette mesure vise à limiter les risques d’une propagation du virus de la pneumopathie en Haïti. Tous les passagers sont tenus de remplir un formulaire de renseignement sur leur état de santé. Les formulaires remplis sont confiés au ministère de la santé publique qui va analyser les informations recueillies pour les suites nécessaires. Au cas où un passager présenterait tous les symptômes probants de la pneumonie, ce dernier serait mis sous contrôle médical ou en quarantaine afin d’éviter une éventuelle propagation à grande échelle. Pour l’heure, aucun cas n’a été enregistré par les autorités sanitaires à partir du dispositif mis en place par la direction d’hygiène publique du MSPP. Toutefois, des passagers s’interrogent sur la fiabilité de ce dispositif vu que certaines personnes pourraient par manque de compréhension ou de lucidité fournir des informations erronées. Et quant on sait que le virus de la pneumopathie peut ne pas se manifester dans les premiers jours de l’infection, il y a effectivement lieu de se poser certaines questions. Les mesures prises par le ministère de la santé au niveau des ports et aéroports sont nécessaires, affirment des passagers. Cependant, ils demandent aux autorités sanitaires du pays de faire montre de transparence en partageant avec la population les informations recueillies. L’épidémie de pneumonie atypique bouge à un rythme inquiétant à travers le monde. A date, plus de 3500 cas recensés et plus de 150 personnes décédées des complications de l’infection révélée en Chine. En moins d’un mois, plus de 400 cas ont été enregistrés aux Etats-Unis et au Canada. Quant on sait que des passagers en provenance de ces pays d’Amérique du Nord débarquent en grand nombre en Haïti tous les jours, il y a urgence d’agir et vite contre la pneumopathie.
Dispositions pour faire face à la pneumonie atypique
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