L’assassinat du notaire public, Emile Giordani, vendredi dernier fait craindre une recrudescence de l’insécurité.Enlevé à son étude à Lalue, quartier de Port-au-Prince, vendredi après midi par 4 individus armés, M. Giordani, a été tué par des ravisseurs. Son corps a été retrouvé dans un ravin au Canapé Vert samedi par une patrouille de la police.Selon les premières informations fournies par les enquêteurs le corps ne portait pas de trace de projectiles. Les témoins rapportent que M. Giordani, 62 ans, a été encagoulé et ligoté avant d’être jeté dans le coffre arrière de son véhicule.Les bandits avaient auparavant fouillé le bureau afin de retrouver un montant de 80 000 dollars. Un cousin de la victime, Emmanuel Giordani, présent au moment de l’attaque assure que les criminels ont mis 45 minutes pour rechercher le montant. Il indique avoir supplié les agresseurs de ne pas frapper le notaire qui est diabétique. Le chef du Parquet de Port-au-Prince, Sonnel Jean François, qui s’était rendu sur place a ordonné à la police judiciaire d’ouvrir une enquête sur ce crime.Le juge Jean François assure que des empreintes digitales des agresseurs ont été retrouvées sur le cadavre et le véhicule. Au moins 4 personnes ont été enlevées au cours des derniers jours dans la région métropolitaine. Le porte parole de la police, Frantz Lerebours a confirmé l’enlèvement d’un Américain d’origine haïtienne qui travaille dans une école américaine. Pour sa part, le commissaire François-Henry Dossous, responsable de la cellule de la police haïtienne chargée des affaires d’enlèvements, concède qu’aucune indication n’a été obtenue à ce jours par les enquêteurs qui poursuivent les recherches. LLM / radio Métropole Haïti
Hausse sensible des actes de violence dans la capitale
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