L’institut mobile d’éducation (IMED) exprime sont inquiétude face à la situation actuelle dominée par les attaques répétées des bandes armées et l’urgence sanitaire liée au COVID-19. Le pays est dans une conjoncture dangereuse qui rappelle l’anarchie qui régnait dans le pays avant 1915 :
« De Martissant à Cité Soleil, une violence aveugle et absolue s’installe, les gangs et les bandits attaquent les commissariats, brulent et tuent et la population n’a d’autre choix que de fuir de manière désordonnée ses maisonnettes. »
En outre l’institut note que 5 départements du pays sont dans l’incapacité de communiquer avec la capitale en raison du blocage récurent de quartiers de la périphérie de Port au Prince.
En conséquence l’IMED rappelle aux autorités régaliennes leur devoir et conjure les forces vives de la vie nationale, de laisser de côté la politique politicienne ainsi que de privilégier la vraie politique :
« c’est à dire de parler du pouvoir et de la loi, de l’Etat et de la nation, de l’égalité et de la justice, de l’identité et de la différence, de la citoyenneté et de la civilité, bref de tout ce qui constitue une cité au-delà du champ immédiat de la compétition partisane pour l’exercice du pouvoir.. » peut-on lire dans le communiqué de l’IMED daté du lundi 7 juin 2021.
L’institut mobile d’éducation dont la directrice exécutive est Kettly Julien, est une Organisation à but non-lucratif d’éducation démocratique, de promotion et de défense des droits de la personne.
AL/ Radio Métropole