Joël Boutroue qualifie d’important l’aide de la communauté internationale

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Le coordonnateur humanitaire de l’ONU en Haïti, Joël Boutroue, apporte son appui à la déclaration du chef de l’état mais assure que l’humanitaire renforce le développement. » L’humanitaire est de dernier recours « , dit-il mettant l’accent sur la nécessité de créer des emplois pour les haïtiens. Répondant aux critiques relatives à la forme de la coopération internationale, M. Boutroue a soutenu que l’aide d’urgence doit être fournie dans le respect des bénéficiaires. Intervenant à la rubrique  » Invité du jour  » de radio Métropole M. Boutroue a révélé que les réponses à l’appel d’urgence de l’ONU avoisine à ce jour 20 % des 108 millions de dollars. » Les bailleurs de fonds contribuent également en dehors de l’appel d’urgence de l’ONU », fait remarquer Joël Boutroue citant notamment l’arrivée de bateaux et hélicoptères de plusieurs pays étrangers. » Je pense qu’on aura une bonne réponse « , insiste t-il rappelant que 55 millions de dollars avaient été collectés pour Haïti en juin dans le cadre d’un précédent appel d’urgence. Disant comprendre la nervosité des autorités haïtiennes, le coordonnateur humanitaire de l’ONU assure qu’il n’y a pas de rapport entre l’aide humanitaire et l’aide au développement.M. Boutroue témoigne son optimisme et se réjouit que le gouvernement haïtien ait montré la voie dans le cadre des efforts visant la reconstruction de la nation. » Nous sommes là pour soutenir le gouvernement « , ajoute t-il. Joël Boutroue ne croit pas à un essoufflement de la communauté internationale, prédisant l’allocation de nouvelles ressources pour les secteurs prioritaires qui seront identifiés par les autorités haïtiennes. Interrogé sur la coordination de l’aide humanitaire sur le terrain, M. Boutroue a révélé que 500 000 personnes ont bénéficiées de ration d’aliments.Rappelant que 800 000 personnes sont sinistrées, M. Boutroue admet que l’assistance n’a pas encore été acheminée dans des régions reculées. » Nos moyens logistiques sont limités et des routes sont difficilement accessibles », explique t-il.

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