La Banque mondiale estime que les besoins d’Haïti, en raison des dégâts causés par la tempête tropicale Fay et les ouragans Gustav, Hanna et Ike, sont de 900 millions de dollars.L’évaluation comprend également un plan d’action stratégique détaillé visant à satisfaire les premiers besoins pour redresser le pays, lesquels représentent un coût total de 281 millions de dollars. Dans un communiqué publié le 30 décembre 2008, la Banque Mondiale a annoncé le déblocage dans les prochains mois de plusieurs millions de dollars pour financer le redressement du pays.Entre autres 8 millions de dollars supplémentaires au titre du Projet de développement communautaire participatif rural (PRODEP) ; et 5 millions de dollars pour aider à la reconstruction des écoles. L’évaluation complète des besoins du pays à la suite de la catastrophe a été réalisée par la Banque mondiale, les Nations Unies, la Commission européenne et d’autres partenaires.De plus, la Banque mondiale a commencé à contribuer au programme haïtien de gestion des risques liés aux catastrophes en 2004, à la suite de la tempête tropicale Jeanne, en mettant en place un projet pilote d’un million de dollars financé au moyen du Fonds en faveur des pays à faible revenu en difficulté (Fonds LICUS) et destiné à aider à renforcer les institutions chargées de gérer les risques associés aux catastrophes naturelles. Puis par le biais de l’IDA, Haïti a reçu un don de 12 millions dollars au titre du Projet d’Urgence et de Gestion des Risques et Désastres (PUGRD). Ce projet a, depuis lors, bénéficié de financements additionnels, ce qui porte le montant total à 19,4 millions de dollars. Depuis 2005, la Banque mondiale a accordé à Haïti des aides dont le montant s’élève à 260 millions de dollars, par le biais de l’Association Internationale de Développement qui accorde des prêts sans intérêt et des dons aux pays les plus pauvres.
La Banque mondiale entend soutenir les efforts de reconstruction d’Haïti
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