
Les entrepreneurs haïtiens sont préoccupés par les manifestations violentes et les appels à la violence lancés par des dirigeants de partis politiques contestants les résultats de la présidentielle du 20 novembre. Des dirigeants de plusieurs partis politiques ont accusé des membres du secteur privé d’être responsables de la défaite de leurs candidats qu’ils considèrent comme un coup d’état électoral.Des dirigeants des partis politiques tels OPL et Pitit Dessalines ont annoncé qu’ils entendent réaliser des contestations juridiques et politiques pour protester contre les résultats préliminaires du scrutin du 20 novembre. Les manifestations de rues violentes qui sont réalisées quotidiennement inquiètent les membres du secteur privé des affaires. Le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Ouest (CCIO), Bernard Craan, déplore les actes de vandalisme perpétrés lors de ces manifestations organisées dans la région métropolitaine et présente ses sympathies aux victimes. La chambre de commerce est outrée par les menaces proférées par des candidats et leurs partisans à l’encontre des citoyens en général et des membres de la Chambre et du Secteur Privé en particulier. M. Craan juge que « ces menaces et ces tentatives d’intimidation sont inacceptables et n’ont pas leur place dans un État de Droit ».Il exhorte les autorités à sévir « sans complaisance et avec toute la rigueur de la loi contre les fauteurs de trouble ainsi que leur commanditaires ». Par ailleurs, la Chambre de commerce et d’industrie presse les autorités à oeuvrer à l’aboutissement du processus électoral suivant les échéances constitutionnelles. LLM / radio Métropole Haïti