La Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme (CIDH), exprime, dans un communiqué, « sa profonde préoccupation » devant le en l’absence d’un pouvoir exécutif, après l’expiration du mandat du Président par intérim, Jocelerme Privert, au détriment de l’État de droit. La CIDH rappelle que le 15 juin, « l’Assemblée Nationale a constaté la fin du mandat présidentiel attribué provisoirement au Président Jocelerme Privert, pour une durée de 120 jours, en vertu de l’accord en date du 5 février 2016. Dans ce contexte, la Commission se dit est préoccupée par le vide qui apparaît dans l’exercice du pouvoir exécutif et l’absence actuelle en Haïti d’un gouvernement démocratiquement élu, ce qui va à l’encontre de la Charte démocratique américaine. La CIDH rappelle que les peuples des Amériques ont un droit à la démocratie et leurs gouvernements une obligation de la promouvoir et de la défendre. La Commission considère par ailleurs, dans cette note, que l’absence actuelle de continuité institutionnelle compromet la jouissance effective des droits de la personne et en particulier, des droits politiques énoncés à l’article 23 de la Convention américaine relative aux droits de l’homme. La Commission exhorte l’Assemblée Nationale à adopter d’urgence des mesures pour assurer l’équilibre des pouvoirs, le respect de l’état de droit et la continuité démocratique en Haïti. EJ/Radio Métropole Haïti
La CIDH préoccupée par le vide institutionnel que connaît Haïti
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