La CNDDR réclame des poursuites contre les auteurs des actes de violence

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Le président de la Commission Nationale de Désarmement Démantèlement et Réinsertion (CNDDR), Alix Fils Aimé, condamne les actes de violence perpétrés par des parlementaires lors des joutes du 19 avril 2009. Tout en rappelant que la loi ne garantit pas l’impunité aux élus, le président de la CNDDR invite les autorités judiciaires et policières du Plateau Central à assumer leurs responsabilités.Alix Fils Aimé s’interroge par exemple sur les raisons qui empêchent au commissaire du gouvernement de Mirebalais de mettre l’action publique en mouvement contre les personnes impliquées dans les attaques contre les centres de vote. Rappelant que les violences du 19 avril sont condamnées par l’opinion publique, Alix Fils Aimé croit savoir que certains auteurs des attaques sont accusés d’assassinat.Le président de la CNDDR rejette les critiques faisant état de l’inefficience de la CNDDR, estimant que certains de ses détracteurs devraient plutôt donner l’exemple en remettant leurs armes Selon M. Fils Aimé certains officiel ont à leur disposition des armes de gros calibre dont des M-4, Gallil et Kalachnikov. Ancien député de Pétion ville, Alix Fils Aimé souhaite que les élus cessent d’utiliser les armes de gros calibre pour montrer leur force.Interrogé sur les résultats de la campagne de récupération des armes illégales, le président de la CNDDR a révélé que 400 armes à feu et des millions de munitions ont été saisies.Faisant remarquer que ces armes ont été immédiatement remis aux autorités policières, il signale que l’action de la CNDDR dépend de la synergie des différents organismes.Alix Fils Aimé assure que les élus qui ont fait avorté le scrutin dans le département du Centre œuvrent à l’encontre des intérêts de la population.LLM

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