La crise haïtienne met à rude épreuve l’international

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Une fois de plus, l’Organisation des Etats Américains (OEA) est mise en échec par la crise haïtienne. La mission de César Gaviria renforcée par Eugénia Charles de la Communauté des pays de la Caraïbe (CARICOM) n’a pas pu convaincre Lafanmi Lavalas et le Groupe de Convergence Démocratique à signer un accord. Le dossier de la crise politique en Haïti sera au premier plan de l’Assemblée Générale de l’OEA au début de la semaine prochaine. L’OEA qui souhaite d’ailleurs une plus grande implication de la Communauté Internationale a reçu une nouvelle proposition du président de la République Jean Bertrand Aristide. Le Ministre haïtien des Affaires Etrangères, Antonio Philippe, qui s’ adressait à des journalistes le jeudi 31 mai a indiqué que la proposition concernait toujours les postes contestés au Sénat et l’organisation d’élections législatives anticipées en 2002. Avant son départ pour Washington le jeudi 31 mai, le secrétaire général de l’Organisation des Etats Américains (OEA) a indiqué que le moment n ‘était pas propice à la tenue de véritables négociations entre les protagonistes .Cesar Gaviria a appelé la communauté internationale à s’impliquer davantage en Haiti estimant que la démocratie est menacée dans un contexte d’appauvrissement de la population . L’assemblée générale de l’OEA est prévue du 3 au 5 juin à San Jose au Costa Rica .

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